Dans Knowmad Society, John Moravec, utilisait le terme de knowmad ou travailleurs de la connaissance et de l’innovation. Il a uni les mots know (connaissance) et nomad (nomade) pour se référer aux professionnels qualifiés et sans un emplacement.

« Alors que dans la société industrielle on demandait aux personnes de s’établir dans un lieu fixe pour réaliser une fonction très spécifique, les emplois associés aux travailleurs de la connaissance et de l’information sont devenus bien moins spécifiques quant aux localisations ». « Les technologies permettent à ce nouveau paradigme de travailleurs de pouvoir travailler dans un lieu spécifique, de manière virtuelle ou dans toute autre configuration. Les knowmads peuvent reconfigurer et recontextualiser instantanément leurs environnements de travail et leurs relations. La possibilité d’une mobilité plus élevée que proposent les technologies crée ces nouvelles occasions », indiquent-ils dans cette référence.

five guys

C’est-à-dire, le knowmad n’a pas un poste de travail fixe au bureau, mais – habitué à voyager – il travaille depuis n’importe où, ou il télé-travaille. Avec un smartphone, un notebook ou un ordinateur portable, le monde entier peut être le bureau, faisant diminuer le besoin de disposer d’un espace physique fixe.

Ce sont des personnes créatives, car elles sont habituées à sortir de leur zone de confort, et elles ne cherchent pas des postes importants dans une entreprise, mais elles s’attachent à développer au maximum leur marque personnelle en tant que travailleurs indépendants.

Le bureau ne peut pas répondre à cette nouvelle force de travail avec les concepts traditionnels de l’espace.

 Le bureau des knowmads

Même en travaillant n’importe où, nous sentons tous le besoin de base de sentir que nous faisons partie d’une communauté et de partager avec d’autres. C’est la raison pour laquelle les entreprises doivent offrir à ces nouveaux professionnels les outils nécessaires pour leur permettre de travailler sous la même marque depuis n’importe où dans le monde. Elles devront également leur fournir des espaces leur permettant de se sentir temporairement « chez eux ».

 

 

Des postes partagés dans les espaces de travail non territoriaux

Un bon point de vue pour la conception des bureaux avec des nomades numériques ou de la connaissance à voir avec les espaces de travail non territoriaux. Il n’y a pas de postes de travail assignés à des personnes ; les postes sont partagés.

Grâce au travail flexible, de plus en plus d’entreprises ont recours à ce système de « non territorialité ».

De nombreuses entreprises ont choisi d’implanter ce type de postes au vu de l’économie associée à la réduction de l’espace, mais il est certain que ce type de configuration fait également apparaître des bénéfices inattendus, depuis le fait de stimuler la collaboration entre employés jusqu’à la réduction du papier ou l’augmentation de la créativité.

 

Lock Lock, les archives des espaces de travail non territoriaux

La non territorialité présente cependant de nouvelles demandes d’équipement. Où les employés qui ne disposent pas d’un poste de travail assigné rangent-ils leurs objets personnels ? Le mieux, pour ces travailleurs nomades, est de disposer d’une consigne pour laisser avec une tranquillité totale leurs équipements personnels ou leur matériel de travail. Comme Lock Lock d’Ofita. On arrive au bureau, on ouvre son armoire personnelle, on s’identifie avec un numéro, on regarde si on a de la correspondance à l’intérieur, et…  au boulot !

 

 

Les nouvelles conceptions du mobilier de bureau fournissent les nouvelles formes de travail. Par exemple, ce phénomène voit arriver l’utilisation de chaises avec des systèmes auto-pesants qui leur permettent de s’adapter à chaque travailleur de manière semi-automatique, comme la chaise de bureau Hara d’Ofita.

 

hara chair

Hara

 

Des espaces informels pour se sentir « comme chez soi »

Les travailleurs nomades viennent au bureau pour collaborer et partager en équipe. C’est la raison pour laquelle il faut donner de l’importance à une utilisation correcte des espaces informels, à la valeur ajoutée et à la collaboration. Par exemple, si un employé doit tenir une réunion rapide avec un collègue, il doit utiliser ces zones informelles, qui sont proches des postes opérationnels, plutôt que d’aller dans une salle de réunion (pour ne pas causer de pertes de temps et occuper inutilement des salles destinées à des réunions collectives).

La connectivité dans ces zones est une valeur ajoutée car, bien qu’elle puisse donner une impression d’atmosphère plus relax, les actions qui y sont effectuées sont similaires à celles de postes opérationnels.

 

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En définitive, flexibilité, non territorialité, technologie et coworking sont les prémisses de départ des nouveaux bureaux qui tiennent compte de l’essor de ce nouveau talent. Sans oublier, dans leur conception, les attributs comme la durabilité et le fait de prendre soin des personnes.