Le bonheur est devenu un sujet d’intérêt vital à l’intérieur des organisations. Non seulement parce que les personnes heureuses ont un impact positif sur ceux qui les entourent, mais aussi grâce au fait qu’il s’agit d’un aspect clé pour augmenter la productivité au travail.
Tel que le présente le journaliste Raúl Salgado sur le blog Contunegocio.es de Movistar, les travailleurs heureux à leurs postes de travail peuvent être jusqu’à 30% plus productifs. Et leur santé peut s’améliorer encore de 20% avec l’augmentation du bonheur perçu. Ceci s’expliquerait par le fait qu’ils disposent de plus de ressources pour apporter des solutions créatives, résister aux frustrations et générer du travail en équipe, suivant les données de la Fondation María Jesus Alava, présentées dans cette même publication. Ils présentent en outre des taux inférieurs d’absentéisme et de conflit, et un engagement supérieur envers l’entreprise.
Le bonheur des travailleurs est donc devenu un aspect aussi important que la capacité de résolution de problèmes ou la créativité. Les leaders auraient un rôle clé dans cette ligne : ils doivent apporter à leurs collaborateurs les conditions adéquates pour les faire se sentir bien dans leurs bureaux, transmettre des exemples de comportement pour que les managers se transforment en modèles à suivre.
Certains experts expliquent qu’un supérieur avec lequel l’employé ne se sent pas bien peut même lui faire quitter l’entreprise. « Le seul secret est de se préoccuper vraiment des personnes », assure la directrice de Marketing et de Communication d’Adecco, Margarita Alvarez, dans une entrevue effectuée par El Mundo. Elle y déclare également que, en tant qu’entreprise, même s’il ne faut pas entrer dans l’espace personnel du travailleur, il faut cependant bien le connaître et créer un environnement lui permettant de se développer conformément à ses nécessités.
Pour sa part, le directeur de Marketing et de Communication de Toshiba TEC Espagne, Miguel Sarwat, indique dans son article `Savez-vous la productivité qu’apporte le fait de « s’amuser » en travaillant ?’, que la productivité peut augmenter de 20% en moyenne après avoir passé des moments amusants pendant la journée de travail. Ces instants auraient une relation avec des moments aussi simples que le fait de prendre un bon café ou de rire avec les collègues de bureau.
Sarwat résume les avantages du fait de s’amuser au travail :
- Il combat le stress et libère des tensions.
- Il augmente la génération d’idées créatives après la libération d’endorphines.
- Il produit plus de motivation et crée de la complicité entre les membres d’une équipe.
- Il aide à une communication plus fluide.
- Il aide à mieux vendre un produit à un client déterminé.
L’importance d’espaces adéquats
Le fait de générer des espaces adéquats à l’intérieur des entreprises joue un rôle transcendental sur cet aspect. Des espaces informels, des zones de relaxation, des ambiances pour pratiquer des sports, voire des salles pour faire la sieste, sont des tendances qui prennent de plus en plus de force. Selon une étude effectuée par Top Employers España, 70% des organisations certifiées dispose aujourd’hui d’installations appropriées pour le bien-être des employés, 17% de plus qu’il y a un an.
Le country manager de cette institution, Salvador Ibáñez, explique dans des informations publiées par le Forum Recursos Humanos.com que ce chiffre représente un saut énorme pour une période d’un an, ce qui démontre que les installations pensées pour le confort des personnes sont une priorité pour les entreprises. « Ce type d’installations permet des moments de déconnexion et de relax pendant la journée de travail, et elles contribuent à avoir des employés plus heureux et plus sains, ce qui augmente la productivité et renforce leur engagements », explique Salvador.
Un mobilier sain, confortable et de design, dans lequel les travailleurs se sentent à l’aise, permet également de générer plus de bien-être et de bonheur. De fait, l’un des principaux motifs du mécontentement envers le poste de travail est un mobilier qui ne remplit pas ces conditions et qui est responsable d’un pourcentage élevé des pathologies associées au travail de bureau : céphalées et mal au dos.
